Interpellation

Quel avenir pour l’Hôtel Righi Vaudois et ses espaces utilisés par la population ?

Auteur : Claudia Hischenhuber (VER)

  • Dépot Séance du 3 mars 2021

    Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Municipaux, Chers collègues,

    En 2020, trois propriétés à Glion, l’Hôtel Righi Vaudois, le Restaurant Primavera et l’Hôtel du Parc ont été achetées par la société Hôtel Righi Vaudois S.A.

    De prime abord, cette acquisition donne de l’espoir que l’Hôtel Righi Vaudois fera peau neuve, que des emplois seront créés et que le bâtiment trouvera une nouvelle vie.

    Cependant, il faut considérer que cette grande propriété privée englobe plusieurs espaces qui sont depuis longtemps utilisés par la population locale ainsi que des touristes sans qu’il y ait aujourd’hui une base légale. La vie du village serait sérieusement affectée si ces espaces n’étaient plus accessibles à Monsieur et Madame tout-le-monde.

    Plus précisément, les espaces appartenant à l’Hôtel Righi Vaudois S.A. dont nous bénéficions actuellement sont les suivants :

    1.      La place de Tennis de Glion, géré par l’AIG (Association des Intérêts de Glion). L’AIG bénéficiait d’une convention avec l’ancien propriétaire pour l’usage de cette place.

    2.      Le petit parc devant le tennis, utilisé comme aire de récréation et place de fêtes villageoises. Il est d’ailleurs entretenu par les Espaces verts et la voirie de la commune.

    3.      Le Sentier de Bellevue qui relie la Route de Glion, à la hauteur de l’Ecole Hôtelière, à la Gare de Glion. Seulement l’Ecole Hôtelière a un droit de passage officiel, mais le chemin est emprunté par la population – entre parenthèses, moi-même j’emprunte ce chemin depuis 28 ans et je me suis rendu compte seulement récemment que j’utilisais un chemin privé.

    4.      Le village miniature de Glion, entretenu par l’AIG, petite attraction et tradition glionnaise

    5.      Et finalement, le grand parc qui entoure l’hôtel.

    Préoccupée par le statut légal de ces endroits pour les habitants, j’aimerais poser à la Municipalité la question suivante :

    Quelles mesures prévoyez-vous afin de garantir à la population l’utilisation de ces espaces à l’avenir ?

    Je vous remercie pour votre attention

  • Réponse à l'interpellation Séance du 3 mars 2021

    M. Laurent Wehrli, Syndic

    Monsieur le Président, Mesdames les conseillères et Messieurs les conseillers, Chers collègues, Mesdames et Messieurs

    Je pourrais dire que nous répondrons par écrit parce que nous devons consulter l’AIG en particulier son Président, mais comme ce dernier est dans la salle, j’imagine qu’il pourra participer à la discussion dans un deuxième temps si je disais trop de bêtises dans ma réponse.

    Je vais essayer de répondre en direct, mais évidemment vous comprendrez que j’ai de la peine à engager l’AIG. En l’occurrence vous l’avez vous-même reconnu, Madame L’interpellatrice, c’est un statut légal qui est de la propriété privée et l’usage qui est mis à bien plaire d’un certain nombre de ces espaces, se fait au travers, soit de servitudes, soit de conventions ou de concessions si nous pouvons le dire ainsi.

    Dans ce cadre-là, pour avoir rencontré récemment le nouveau propriétaire, à ma connaissance, le président de l’AIG a rencontré seul, ou avec une partie de son comité, un représentant du propriétaire. Je peux assurer ici que le propriétaire est très ouvert à maintenir une relation étroite avec le village et à redévelopper ce qu’était le Righi, c’est-à-dire en faire à nouveau un hôtel vivant, si vous me permettez l’expression, et il est en train de réfléchir à tout un concept de développement de l’usage de l’ensemble des autres parcelles : Primavera, le parc, l’ancien atelier garage qui deviendrait un parvis, etc...

    Pour l’instant ce sont encore des idées, mais elles sont tout à fait intéressantes, avec une vision pour renforcer le côté accueil et lien avec le village. A ma connaissance, la convention qui est passée avec l’AIG, pour les différents lieux que vous évoquez, respectivement la servitude par rapport au sentier pédestre mentionné, ne sont pas remises en cause par le nouveau propriétaire. Comme ce dernier va devoir de toute façon clarifier un certain nombre d’occupations des espaces qu’il entend conduire, ce sera peut-être une des solutions pour, justement je pense notamment au passage, avoir un débat avec lui sur la question d’une vraie servitude et pas simplement à bien plaire. Pour les autres éléments, je pense, en tout cas c’est le sentiment que j’ai à ce jour, que les conventions passées avec l’AIG seront maintenues, voire renforcées. Encore une fois vous comprendrez que j’ai de la peine à m’engager pour l’AIG, même si je suis un membre cotisant, je ne saurais le faire à la place du président. J’espère ainsi avoir pu répondre à vos questions en l’état du débat et de la discussion que nous avons eue avec ce nouveau propriétaire.

    Mme Claudia Hischenhuber (Verts)

    Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

    Je vous remercie pour cette réponse, j’ai été en contact avec le président de l’AIG et il m’a aussi assuré que des discussions sont en cours et je fais confiance à l’AIG pour qu’elle fasse le mieux possible, mais nous aimerions quand même avoir aussi le soutien officiel de la Municipalité dans la voie qui est engagée.